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ECLABOUSSURES

Une création danse & arts numériques

Durée 20 minutes

DISTRIBUTION

Conception : Natacha Paquignon 

Co-auteurs : Raphaël Dupont, Anita Mauro, Natacha Paquignon 

Chorégraphes : Anita Mauro, Natacha Paquignon 

Danseuse : Anita Mauro 

Artiste visuel & programmation : Raphaël Dupont 

Composition sonore : Natacha Paquignon, à partir de haikus écrits par Anita Mauro

Création de la cabine : Némo 

Conception technique : Raphaël Dupont, Eric Lombral, Valentin Durif, Némo 

Costume : Nadine Chabannier 

Régie générale : Eric Lombral

PARTENAIRES

Production : Compagnie Corps Au Bord

Co-production : Fées d’Hiver, Toï Toï Le Zinc

 

Création le 30 mars 2016 à Toï Toï Le Zinc pour le Festival Chaos Danse (Théâtre Astrée, soirée Hors-les-murs)

Eclaboussures est un solo de danse & arts numériques co-écrit par la chorégraphe Natacha Paquignon, la danseuse Anita Mauro et l'artiste visuel et programmeur Raphaël Dupont.

 

Mémoires sensorielles

Eclaboussures est créé à partir de fragments de mémoire sensorielle de la danseuse. Mémoires kinesthésiques, visuelles, sonores, olfactives, émotionnelles, liées des situations où le corps se risque à aller au-delà de ses propres limites.

De la douceur du cocon à l’ivresse du vertige.

La matière visuelle

La danse interagit avec une matière visuelle particulaire créée par Raphaël Dupont. Le corps laisse sa trace dans les particules autant que les particules s’impriment dans le corps. Matière à jouer, que l’on ne peut totalement maîtriser mais avec laquelle on peut créer des relations. La simplicité de cette matière visuelle propose au public de projeter son propre imaginaire.

 

Des haïkus

L’écriture de Eclaboussures part de poèmes écrits par Anita Mauro. Ils sont inspirés des haikus, formes courtes et codifiées de poésie japonaise. Comme la danse, ils traduisent une sensation, un moment éphémère. Ils évoquent sans la décrire une observation.

 

La matière sonore

Le rythme des haikus donne son rythme à Eclaboussures. Ils en constituent la matière sonore. La bande sonore de la pièce est composée uniquement de voix : les poèmes enregistrés et des notes tenues. Les haikus créent parfois une nappe musicale où le sens des mots laisse place à la sensation qui se dégage de leur enchevêtrement. Lorsqu’ils se succèdent, ils donnent à entendre des images qui, associées à la danse et à la vidéo, laissent à chacun la liberté d’une interprétation personnelle puisée dans sa propre mémoire sensorielle.

 

La cabine peau

Avec cette pièce, la chorégraphe a souhaité poser les bases d’un processus de création avec une cabine : la cabine peau.

Ses parois sont douces et élastiques comme la peau, et opaques : elles masquent la danseuse à la vue des spectateurs, à moins qu’une lumière n’éclaire son corps.

Les ambiguïtés de ce dispositif touchent à la question de la frontière, qui jalonne le travail de la chorégraphe.

La cabine peau porte la question de la frontière entre risque et confort. La sensualité et l’élasticité de ses parois invitent à explorer,

à repousser loin ses limites, à s’enfoncer dans la matière, au risque de perdre l’équilibre ou ses repères spatiaux et corporels.

L’opacité des parois, qui cachent la danseuse ou la révèlent par transparence, interroge la frontière entre espace intime et espace public : qu’est-ce qu’on dévoile au public ? qu’est-ce qu’on garde pour soi ? qu’est-ce qui traverse la peau ? Cette question, sans cesse posée dans notre utilisation quotidienne des outils numériques, est un fil conducteur de la recherche de la chorégraphe.

Une autre frontière toujours présente dans ses travaux chorégraphiques et numériques est celle qui délimite le réel et le virtuel.

Corps en chair et en os ou silhouette projetée, corps qui dépasse du cadre ou perçu à travers une paroi, espace réel minuscule, extrêmement contraignant, et espace imaginaire qui trouble les repères spatiaux par l’association entre la danse et la matière visuelle.

©2023 par Cie Corps Au Bord | Natacha Paquignon

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