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  • Cie Natacha Paquignon

Étape 1 danse : Principes de composition chorégaphique pour la vidéo 360°/ Janvier – juin 2018

Dernière mise à jour : 22 mai 2020


La première impulsion pour l'écriture chorégraphique vient de l'envie de placer le public au centre de scènes chorégraphiques qui se dérouleraient tout autour de lui.


Les premières recherches partent donc de la relation à l'outil : une caméra à 360° mise à disposition par le Labo NRV à Lyon (caméra VUZE 360°).

La caméra à 360° filme, en un même instant, les images dans toutes les directions autour d'elle. La danse se déploie dans un espace plus vaste que ce que l'œil peut percevoir.


Le public voit la danse à travers le cadre d'un écran. Pour suivre la danse, il doit suivre les danseurs en tournant sur lui-même.



Premiers principes d'écriture pour un point de vue central


// Chercher à impliquer le public dans le dialogue chorégraphique de deux manières :

· Par des regards directs à la caméra / au spectateur,

· en s'approchant de la caméra,

· en se déplaçant en cercle pour impliquer le public par son action : pour suivre la danse, il faut suivre les danseurs, c'est-à-dire tourner sur soi-même.


// Alterner entre des moments où tous les danseurs sont situés dans la même portion de l'espace (l'ensemble de la scène est visible dans l'écran), et des moments où les danseurs sont répartis dans tout l'espace autour. Le public doit alors choisir quelle partie de la scène il va suivre. S'il voit la scène plusieurs fois, il pourra suivre à chaque fois des danseurs ou actions différents.


// Ces scènes sont composées pour des espaces assez grands pour contenir des sphères virtuelles et d'éventuels danseurs physiques. Les premières recherches concernent donc la relation du corps à ces grands espaces, et les relations humaines dans des espaces considérés comme des agora, avec des actions réalistes (courir, se croiser, entrer en contact, chuter, aider à se relever ou ignorer, …).



Limites du 360°


// pour le public, la zone où il doit être placé pour voir la vidéo est petite. Lors des diffusions, nous nous apercevons que rester sur place est parfois difficile pour le public, qui a envie de reculer (notamment lorsque les danseur s'approchent très près de la caméra), ou d'avancer pour aller voir la danse de plus près lorsqu'elle est loin. Or dès que l'on sort de la zone, la vidéo disparaît. Cette frustration de ne pas pouvoir faire des mouvements naturels est à la fois contraignante et intéressante.


// Une limite que nous avions anticipée, mais qui finalement n'est est pas une, concerne le nombre de spectateurs acceptable derrière une même tablette lors des diffusions avec performance des danseurs live. Nous avions initialement prévu au maximum 4 personnes derrière l'écran, avec un principe de composition pour la performance qui permet d'alterner pour que ce ne soit pas toujours les mêmes spectateurs derrière l'écran. Finalement, aux Subsistances, le nombre de spectateurs derrière une même tablette est parfois monté jusqu'à 30 personnes. Cette situation a beaucoup d'avantages, elle crée un ballet supplémentaire !






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